La réglementation européenne GSR2, un tournant majeur pour l’industrie automobile.
Cette nouvelle législation européenne, connue sous l’acronyme GSR2, représente un changement considérable pour le marché automobile. À compter de juillet, les constructeurs automobiles seront tenus d’incorporer une série d’équipements de sécurité dans leurs nouveaux modèles. Cette obligation engendre des coûts supplémentaires significatifs, qui pourraient contraindre de nombreux modèles à disparaître de nos marchés.
Lire aussi :
- Fin de la voiture électrique : Ce nouveau carburant français va relancer le moteur thermique pour de bon
- Voitures-radars : les éléments qui permettent de les repérer immédiatement
GSR2 : Un pas vers la sécurité routière
Le GSR2 n’est pas simplement une suite de lettres et de chiffres. Il s’agit d’une norme qui impose aux nouveaux modèles de voitures, commercialisés dès le 7 juillet 2024, d’être équipés de technologies avancées visant à améliorer la sécurité routière. Cette norme, émanant du programme “Europe on the Move” initié en 2017, vise à rendre les transports plus sûrs pour tous. Les véhicules dont la commercialisation a débuté avant cette date et qui sont toujours vendus doivent également se conformer à ces exigences.
Les défis de l’adaptation
L’introduction de cette norme crée un dilemme pour les constructeurs : investir dans la mise à niveau de modèles existants ou cesser leur production. Des marques comme Suzuki envisagent de retirer certains modèles, tels que les Ignis et Jimny, du marché. D’autres, tels que le Porsche Macan et les Renault Zoé et Twingo, semblent également sur le point d’être écartés en raison de cette transition.
Des coûts en hausse
L’investissement nécessaire pour adapter les véhicules existants à la norme GSR2 est non négligeable. Ceci pourrait entraîner une augmentation des prix des nouveaux modèles, une évolution que les consommateurs devront anticiper. Dacia, par exemple, a déjà revu sa gamme pour intégrer ces nouveaux équipements, ce qui illustre bien la tendance générale du secteur à évoluer pour répondre à ces nouvelles exigences.
Équipements de sécurité désormais obligatoires
La liste des équipements de sécurité rendus obligatoires par le GSR2 est longue et technique, incluant par exemple des systèmes avancés d’aide à la conduite, des détecteurs de piétons et cyclistes pour le freinage automatique d’urgence, ainsi que des systèmes d’alerte et de surveillance pour améliorer la réactivité du conducteur.
Impact sur l’industrie et les consommateurs
La mise en œuvre de la norme GSR2 va probablement transformer l’industrie automobile. Les constructeurs doivent désormais jongler entre le coût de l’innovation et le risque de voir certains de leurs modèles disparaître. Pour les consommateurs, cela signifie une offre de véhicules plus sûrs mais potentiellement plus coûteux.
Difficulté de transition vers le GSR2
La transition vers la conformité avec la norme GSR2 pourrait s’avérer difficile pour certains fabricants, mais elle représente une étape cruciale vers une mobilité plus sûre. Les véhicules mieux équipés devraient contribuer à réduire les accidents de la route, un objectif commun pour les constructeurs, les régulateurs et les utilisateurs finaux.
Une interdiction des voitures non-équipées de cet outil en juillet 2024 ?
Cet article explore la mise en œuvre de la norme GSR2, une réglementation européenne imposant l’ajout d’équipements de sécurité sur les nouveaux modèles de voitures. Cette obligation représente un défi pour les constructeurs, qui doivent adapter ou abandonner certains modèles, entraînant potentiellement une augmentation des coûts pour les consommateurs. Toutefois, cette évolution promet d’améliorer la sécurité routière, marquant un tournant significatif pour l’industrie automobile européenne.