Depuis leur introduction en 2018, les véhicules radars privés n’ont cessé de se multiplier sur les routes françaises.
Et cette expansion est loin d’être terminée. Bientôt, de nouveaux départements verront défiler ces sentinelles de la vitesse, avec un impact potentiellement lourd pour les automobilistes. Voici ce que vous devez savoir sur ces nouveaux venus sur nos routes.
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L’expansion imminente des radars mobiles
Initialement prévu pour s’achever en 2020, le programme de déploiement des voitures radars privées connaît une nouvelle étape. Trois régions, jusqu’alors épargnées, vont être équipées : l’Auvergne-Rhône-Alpes, l’Occitanie, et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Même la Corse, souvent oubliée dans ce type de dispositifs, pourrait voir débarquer ces voitures autonomes.
Un marché en plein essor
Un appel d’offres vient d’être lancé pour la gestion de ces voitures radars dans le sud de la France. Les entreprises spécialisées ont jusqu’à la fin du mois pour présenter leurs dossiers. Les contrats impliquent non seulement la fourniture des véhicules mais aussi leur gestion quotidienne, avec un début de service prévu pour début 2025. Depuis leur première apparition, le nombre de ces véhicules n’a fait qu’augmenter, avec actuellement près de 126 voitures prévues pour les seules nouvelles régions.
Des critères de sélection draconiens
Pour être sélectionnées, les entreprises doivent répondre à des exigences strictes, allant de l’organisation interne à la compétence technique de l’équipe, sans oublier l’efficacité de leurs méthodes de recrutement. L’objectif ? Assurer un service de contrôle de la vitesse irréprochable pour maximiser la sécurité routière.
La technologie derrière les radars
Ces voitures sont équipées de systèmes de détection avancés capables de capturer la vitesse des véhicules en mouvement avec une précision redoutable. Leur coût, pouvant atteindre 120 000 euros par an et par voiture, reflète la complexité et la sophistication de la technologie embarquée.
Comment reconnaitre ces nouvelles voitures radars ?
Les voitures-radars mobiles, souvent des modèles populaires tels que la Peugeot 308 ou la Renault Mégane, peuvent être discrètement identifiées malgré leur intégration dans le trafic quotidien. Les plaques d’immatriculation suivent souvent des séquences spécifiques, facilement repérables par les initiés. Le signe le plus distinctif de ces véhicules se trouve sur leur vitre arrière : un dispositif infrarouge encadré de gris, visible surtout la nuit grâce à des LED rouges, indiquant que le radar est en fonction et prêt à verbaliser.
Répercussions potentielles pour les conducteurs
L’arrivée de ces radars mobiles va sans doute modifier les comportements sur la route. La présence accrue de ces dispositifs de surveillance est susceptible de réduire significativement les excès de vitesse, contribuant ainsi à une baisse des accidents et des infractions. Toutefois, pour les conducteurs, cela signifie aussi une vigilance accrue et une adaptation nécessaire à ces nouvelles conditions de conduite.
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Cet article explore l’extension du programme de voitures radars privées en France. Trois nouvelles régions se préparent à accueillir ces dispositifs sophistiqués qui promettent de renforcer la surveillance des limitations de vitesse. Une initiative saluée par certains pour son potentiel à améliorer la sécurité routière, mais qui pourrait aussi représenter un défi pour les automobilistes habitués à une certaine liberté sur les routes.