Le Japon trouve un trésor sous-marin pour révolutionner les batteries de véhicules électriques.
Le Japon vient de marquer un point décisif dans l’industrie des véhicules électriques (VE) grâce à une découverte majeure : d’énormes gisements de métaux précieux indispensables à la fabrication des batteries de VE, situés près d’une île isolée dans sa zone économique exclusive. Cette trouvaille pourrait bien redéfinir l’autonomie industrielle du pays dans le secteur des énergies propres.
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Des nodules de manganèse aux propriétés exceptionnelles
Dans les profondeurs marines près de l’île Minami-Torishima, les chercheurs ont découvert environ 230 millions de tonnes de nodules de manganèse. Ces nodules, de la taille d’un poing, renferment environ 20% de manganèse et jusqu’à 1% de cobalt et de nickel—des composants clés des batteries lithium-ion.
Impact potentiel sur la consommation de cobalt et de nickel au Japon
Cette réserve sous-marine est estimée suffisante pour subvenir aux besoins du Japon en cobalt pour les 75 prochaines années et en nickel pour plus de dix ans. Ces matériaux sont cruciaux pour l’avancement de la production de VE, ce qui positionne le Japon à l’avant-garde de l’indépendance technologique dans ce domaine.
Une enquête détaillée révèle un potentiel énorme
Le site autour de Minami-Torishima est sous surveillance depuis 2016, mais c’est une étude approfondie menée entre avril 2023 et juin 2024 qui a confirmé l’immensité et la richesse des dépôts minéraux. Les chercheurs ont utilisé des équipements miniers et des véhicules sous-marins télécommandés pour sonder le fond marin, situé entre 5,200 et 5,700 mètres de profondeur.
Un coup de pouce substantiel pour l’industrie des VE au Japon
Cette découverte est une aubaine pour l’industrie japonaise des VE, qui pourrait ainsi diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations étrangères. Elle positionne également le Japon comme un concurrent sérieux face à la Chine sur le marché global des batteries de VE.
Plans et ambitions pour l’exploitation des ressources
La Fondation Nippon et l’Université de Tokyo envisagent de lancer un projet expérimental pour extraire 2,500 tonnes de ces ressources par jour d’ici mars 2026. Ils prévoient également de former un consortium pour commercialiser la production au Japon dès 2026, affirmant que les dépôts sont suffisants pour une utilisation commerciale, incluant les coûts d’extraction et de raffinage.
Créer de nouvelles industries et infrastructures énergétiques
L’équipe de recherche, dirigée par le professeur Yasuhiro Kato, envisage non seulement d’exploiter ces ressources pour les batteries de VE mais aussi de développer des produits et des technologies respectueuses de l’environnement. Ces efforts devraient contribuer à la croissance du Japon en établissant une chaîne d’approvisionnement nationale, de l’extraction à la fabrication, et en affirmant sa stature de nation axée sur la science, la technologie et l’océanographie.
Cet article explore une découverte monumentale faite par le Japon dans le domaine des matériaux pour batteries de véhicules électriques. Les dépôts de métaux précieux trouvés près de l’île Minami-Torishima pourraient transformer l’industrie des VE en rendant le Japon moins dépendant des matériaux importés et en le positionnant comme un leader dans la production durable d’énergie.
Source : Nippon.com