Des navires propulsés par du biogaz de fumier de vache.
Dans une quête audacieuse pour un avenir plus vert, le Japon teste une source d’énergie propre révolutionnaire pour les navires: le biométhane issu du fumier de vache. Ce projet pourrait bien changer la donne en matière de réduction des émissions de carbone.
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Une innovation pour la durabilité des navires
Au Japon, un consortium d’entreprises piloté par Mitsui OSK Lines (MOL) explore l’utilisation du biométhane, un gaz renouvelable produit à partir de fumier de vache, comme carburant alternatif pour les navires. Ce biogaz est envisagé comme une solution potentiellement révolutionnaire pour atteindre les objectifs de neutralité carbone du Japon d’ici 2050.
Le potentiel du biométhane
Le biométhane, dérivé du biogaz, est pressenti pour son immense potentiel comme alternative propre aux carburants fossiles dans l’industrie maritime. Ce gaz est produit par la fermentation anaérobie du fumier de vache, une ressource abondante sur les fermes laitières locales. Si les tests sont concluants, cette innovation pourrait significativement diminuer l’empreinte carbone des navires.
Des avancées significatives
Les premiers résultats de cette étude montrent que le biométhane pourrait être intégré sans difficulté majeure dans les infrastructures énergétiques existantes, permettant ainsi une transition douce vers des options plus écologiques. Cette compatibilité avec les systèmes actuels présente un avantage non négligeable pour sa mise en œuvre rapide et efficace.
Impacts environnementaux et économiques
Au-delà de ses bénéfices environnementaux, le biométhane offre également des avantages économiques. En réduisant la dépendance aux carburants fossiles, les compagnies maritimes pourraient voir leurs coûts opérationnels diminuer, tout en participant activement à la lutte contre le réchauffement climatique.
L’expansion des services Ferry de MOL
MOL, à travers sa filiale Sunflower, envisage d’étendre ses services de ferry tout en incorporant le biométhane dans sa flotte. Actuellement, Sunflower opère un itinéraire de 18 heures entre Hokkaido et Tokyo, et prévoit l’ajout de deux navires fonctionnant au GNL d’ici 2025.
Une répercussion mondiale
Le Japon n’est pas seul dans cette aventure. D’autres nations reconnaissent également le potentiel du biométhane comme combustible propre. Par exemple, la compagnie française CMA CGM a déjà mis en service des navires alimentés par ce gaz, et d’autres livraisons record de biométhane liquéfié ont eu lieu, prouvant l’intérêt et la faisabilité de cette solution à l’échelle globale.
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Cet article explore l’initiative audacieuse du Japon d’utiliser le biométhane comme carburant pour navires. Cette approche non seulement soutient les objectifs de réduction des émissions de carbone mais propose également une utilisation innovante des déchets organiques, illustrant un pas significatif vers un avenir durable.
Source : mol.co.jp