La prochaine révolution technologique arrive : découvrez le supercalculateur japonais 1 000 fois plus rapide que les machines actuelles !
Le Japon annonce le lancement de la construction du tout premier supercalculateur de classe zéta en 2025. Une avancée technologique sans précédent, promettant une vitesse mille fois supérieure à celle des supercalculateurs les plus performants d’aujourd’hui.
A lire aussi :
- L’iPhone 16 fait déjà trembler Samsung avec une fonctionnalité révolutionnaire qui va transformer l’usage de nos smartphones
- 2,4 milliards d’euros d’amende frappent ce géant américain : découvrez la sanction historique qui provoque un véritable séisme dans l’industrie technologique
- 1 milliard d’euros pour un projet fou : les Etats-Unis développent une technologie qui défie toutes les lois de la physique
Un bond en avant dans la puissance de calcul
Le Japon a récemment dévoilé ses plans pour démarrer la construction d’un supercalculateur de classe zéta dès l’année prochaine. Cette machine, une fois en pleine capacité, surpassera de loin les capacités des systèmes actuels, avec une vitesse estimée à mille fois celle des géants informatiques contemporains.
Un projet d’envergure pour la recherche
Avec un coût de construction qui pourrait excéder 750 millions de dollars, ce projet ambitieux vise à positionner le Japon comme un leader incontesté dans le domaine du développement de l’intelligence artificielle (IA). Les autorités prévoient une mise en service complète du système d’ici 2030.
Une performance à l’échelle du zéta
La nouvelle machine devrait atteindre des vitesses de calcul mesurées en zétaFLOPS, un jalon jamais encore réalisé. Pour mettre ces chiffres en perspective, un zétaFLOPS correspond à un sextillion (un suivi de 21 zéros) de calculs par seconde. À titre de comparaison, les supercalculateurs les plus avancés de notre époque atteignent tout juste la barrière de l’exaFLOPS, soit un peu plus d’un quintillion (un suivi de 18 zéros) de calculs par seconde.
L’innovation au service de la science
Selon les médias japonais, cette initiative vise à soutenir le développement de la recherche scientifique utilisant l’IA. Ce pas en avant est une réponse directe aux besoins croissants de puissance de calcul dans divers domaines scientifiques.
La lignée de Fugaku continue
Ce futur supercalculateur est envisagé comme le successeur du supercalculateur Fugaku de 0,44 exaFLOPS, qui fut le plus rapide au monde jusqu’en 2022. Le nouveau système, provisoirement nommé “Fugaku Next”, sera construit en collaboration par les entreprises japonaises RIKEN et Fujitsu, qui avaient déjà développé le Fugaku.
Compatibilité et innovation technique
Pour assurer une compatibilité croisée entre Fugaku et son successeur, Fugaku Next utilisera probablement des composants conçus par Fujitsu. Les détails techniques restent peu connus, mais l’accent sera mis sur l’innovation pour répondre aux défis de performance et d’efficacité énergétique.
Défis énergétiques et solutions futures
L’un des principaux défis sera la gestion de la consommation énergétique. Les estimations actuelles suggèrent que la puissance requise pour un supercalculateur de classe zéta pourrait équivaloir à celle produite par 21 centrales nucléaires.
Financement et attentes
Le ministère japonais de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT) a déjà alloué environ 29 millions de dollars pour la première année du projet, avec une enveloppe qui pourrait atteindre 761 millions de dollars d’ici à la fin des travaux prévus pour 2030. Si tout se déroule comme prévu, Fugaku Next pourrait devenir le supercalculateur le plus puissant au monde.
Cet article explore la planification et le développement du premier supercalculateur de classe zéta par le Japon. Il met en lumière les avancées technologiques promises, le soutien à la recherche en IA, ainsi que les défis énergétiques et financiers associés à un tel projet. Cette initiative positionne le Japon à l’avant-garde de la technologie mondiale, avec des impacts potentiels considérables sur divers domaines scientifiques.
Source : Livescience