Les prix de l’immobilier sont sur une tendance à la baisse dans la majorité des départements français en février 2024, selon la dernière note de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim).
Cet ajustement, notablement marqué dans les zones à forte densité, offre un nouveau paysage pour les potentiels acheteurs, malgré des résistances dans les zones touristiques.
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Une baisse généralisée due à la diminution des ventes
L’année 2023 a été marquée par une baisse record des ventes immobilières, chutant de 22% pour atteindre environ 865 000 transactions. Cette situation, influencée principalement par l’augmentation significative des taux de crédit depuis 2022, a entraîné une réduction de la demande sur le marché immobilier. Selon la Fnaim, bien que le marché ne soit ni en situation de blocage ni en krach, il subit un ralentissement notable qui influence directement les prix à la baisse dans la majorité des départements français.
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La situation en Île-de-France : une baisse des prix notable
Les départements franciliens enregistrent une baisse particulièrement significative, avec une diminution des prix de 4,2% sur un an. La Fnaim souligne que l’offre de biens à vendre commence à se stabiliser, ce qui contribue à la baisse des prix. À Paris, les prix ont baissé de 5,6%, tombant sous le seuil des 10 000 euros par mètre carré. D’autres départements de la région parisienne, comme la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine, suivent cette tendance avec des baisses respectives de 4,3%, 5,4% et 4,7%.
Les tendances en province : des baisses contrastées
En province, la situation varie selon les régions. Les départements abritant des métropoles importantes, telles que le Rhône et la Loire-Atlantique, enregistrent des baisses significatives de 5% et 4,2% respectivement. Cependant, les zones moins denses connaissent des baisses plus modérées. Cette disparité souligne l’impact plus marqué de la perte de capacité d’achat immobilier dans les grandes villes, exacerbée par la hausse des taux de crédit et les prix élevés.
Les exceptions : zones touristiques résistantes
Malgré la tendance générale à la baisse, certaines zones résistent, notamment dans les régions touristiques. Les Alpes-Maritimes, le Var et la Corse du Sud affichent des hausses de prix, respectivement de 3,3%, 3,1% et 1,8%. Ces augmentations s’expliquent par une demande toujours soutenue dans ces zones prisées, moins impactées par la sensibilité au taux de crédit.
Classement des baisses de prix par région en février 2024
Région | Variation des prix sur un an (vs fev 2023) |
---|---|
Rhône-Alpes | -5.0% |
Île-de-France | -4.2% |
Pays de la Loire | -4.2% |
Hauts-de-France | -3.2% |
Nouvelle-Aquitaine | -3.0% |
Grand Est | -2.9% |
Bretagne | -2.8% |
Auvergne-Rhône-Alpes | -2.7% |
Occitanie | -2.5% |
Centre-Val de Loire | -2.4% |
Normandie | -2.1% |
Bourgogne-Franche-Comté | -1.8% |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | -1.0% |
Corse | +1.8% |
Source: Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). Evolution des prix février 2024 vs février 2023.
Analyse du marché et perspectives d’avenir
Le marché immobilier est actuellement favorable aux acheteurs, offrant des opportunités, notamment dans les zones où la baisse des prix est la plus marquée. Cependant, la situation varie considérablement d’une région à l’autre, ce qui requiert une analyse approfondie pour les potentiels acquéreurs. La fluctuation des taux de crédit et les perspectives économiques restent des facteurs déterminants pour l’avenir du marché immobilier en France.
Cet article explore la situation actuelle de l’immobilier en France en février 2024, marquée par une baisse généralisée des prix dans la plupart des départements, à l’exception notable des zones touristiques. Le marché montre des signes de ralentissement, principalement dû à la hausse des taux de crédit et à une baisse des transactions. Cependant, cette période de correction offre de nouvelles opportunités pour les acheteurs, bien que la prudence reste de mise compte tenu des incertitudes économiques.